Vision + objectifs (et subjectifs) Vision + objectives (and subjectives)
Vision + objectifs (et subjectifs) Vision + objectives (and subjectives)
There are two dimensions to this story, one about language, one about ecology, the two motivations driving this project, hoping both, or at least one, will make sense and resonate.
Il y a deux dimensions à cette histoire, l'une sur la langue, l'autre sur l'écologie, les deux motivations à l'origine de ce projet, en espérant que les deux, ou au moins l'une d'entre elles, auront du sens et résonneront.
“Daddy, don’t speak French !”
Vivant ici à London, en Ontario, avec une fille de 3 ans qui ne parle pas ma langue maternelle, étant la seule personne dans sa vie qui parle français, elle n'en voit pas la pertinence. Son "Daddy, don’t speak French!" ressemble à: "Pourquoi devrions-nous utiliser des mots que je ne comprends pas alors qu'il y en a d'autres que je connais ou que je viens tout juste d'apprendre ? Tu sais papa, tout le monde appelle ça un ..." et c'est logique, le français semble totalement inutile quand on a 3 ans à London et qu'on vit avec son père montréalais la moitié du temps.
Lorsqu'elle demandait "L'eau, l'eau" à la garderie, personne ne comprenait qu'elle avait soif. J'ai fini par utiliser plus d'anglais avec elle, jusqu'à ce qu'elle perçoive qu'il y a différentes façons de nommer les mêmes choses. Mais encore, il y a ce que tout le monde parle et puis cette autre langue que papa semble aimer, qu'il écoute à la radio, qu'il chante, qu'il trouve même des chansons de Trolls et de Frozen dans cette langue (c'est étrange... Elsa et Poppy ne parlent-elles pas comme tout le monde autour de moi ?)
Après plus d'un an à essayer de trouver des activités adaptées à son âge, où elle verrait que ce n'est pas "seulement papa" (et grand-maman au téléphone), les seuls groupes de jeux existants que j'ai trouvés étaient pendant les heures de travail en semaine, alors je me rends compte qu'il n'y a aucune chance qu'elle l'apprenne à moins de créer quelque chose de nouveau.
En discutant avec d'autres parents, j'entends plusieurs plusieurs raisons de vouloir que leur enfant apprenne le français. Pour ouvrir des perspectives d'avenir, pour les aider à nouer des liens avec de la famille, des grands-parents ou des cousins qui le parlent, ou pour leur permettre de se rapprocher d'une culture dans laquelle leurs parents ont grandi, ici ou ailleurs. Certains espèrent une transition plus facile vers l'école maternelle française, tandis que d'autres qui n'ont pas gagné à la "loterie" du système d'inscription à l'immersion française recherchent d'autres possibilités d'apprentissage.
L'alternative ne peut pas être de tout "faire soi-même", d'enseigner une langue à son enfant seul, à moins que vous n'ayez d'autres amis ou membres de la famille autour de vous pour vous soutenir. Encore là, il serait probablement utile de créer un environnement d'apprentissage, avec d'autres enfants qui parlent la langue, des activités régulières, à des heures auxquelles nous pouvons y assister. C'est là que l'idée d'un groupe de jeu a émergé. J'ai commencé à prendre contact avec des organisations locales, pour apprendre, rencontrer d'autres parents, voir qui a telle compétence qui pourrait aider à rendre cela possible. Ainsi, faites-nous savoir si vous aimeriez participer, partager vos idées et ce qui pourrait fonctionner le mieux dans votre propre contexte familial.
“Daddy, don’t speak French !”
Living here in London, Ontario with a 3 year old daughter who can’t speak my first language, being the only person in her life who speaks French, she doesn’t see the relevance. Her “Daddy, don’t speak French” sounds like: “Why should we use words I don’t understand while there are others that I know, or that I just learned. You know dad everyone calls this a …” and it makes sense, French seems totally useless when you’re 3 years old in London and live with your Montrealer dad half the time.
When she was asking for “L’eau, l’eau” (water) at daycare no one understood she was thirsty. I ended up using more English with her, until she can now perceive there are different ways to name the same things. Then again, there’s what everyone speaks and then this other language dad seems to love, listens to on the radio, sings songs, even finds Trolls and Frozen songs in his language (that’s strange… shouldn’t Elsa and Poppy speak as everyone else around me?)
After over a year trying to find activities adapted to her age, where she would see it’s not “only dad”, the only existing playgroups I found were during weekday work hours, so I realize there is no way she will learn it unless we create something new.
Talking with other parents, I hear there are quite a few reasons they too would like their kid to learn some French. To open future opportunities, help them connect with relatives, grand-parents or cousins who speak it, or allow them to connect with a culture their parents grew up in, here or elsewhere. Some are hoping for a smoother transition into French kindergarten, while others who didn’t win at the French immersion “lottery” registration system are looking for other learning opportunities.
The alternative can’t be only to “Do-it-yourself” and teach your kid a language alone, unless maybe you have other friends or family members around to support you. Even then, it probably could help if we create a learning environment, with other kids who speak it, regular activities, at hours we can attend. That’s where the idea of a playgroup emerged. I started connecting with local organizations, to learn, meet with other parents, looking for different skills that could help make this possible. So let us know if you'd like to join, share your thoughts, and what could work best for your own family context.
Our kids on this planet
As Re-Imagine posted this year on Family Day: “Let’s raise kids who can name more plants and animals than celebrities and brand names”. How?
Providing kids with multiple opportunities to discover the local ecosystems and the species who live on this land, supported by indoor activities to learn different skills and tools to understand the world we live in, adapted to their imaginative and curious mindset, sounds like an adventure worth attempting.
This can be tied in with nature language learning: kids and parents can both enjoy discovering the names and pronunciation, as well as interesting facts about animals and plants around us. Each language also has a way to name species that tells a different story about them. For example, in French, the racoon is a “raton-laveur”, because of the way they move their front paws as if they were washing their food.
Learning about the ecosystem is a first step towards caring for its preservation. Becoming aware of the impact of human activity on nature, and ways we can impact positive change, once again benefits from collaboration. You can try to do it “yourself”, reduce your amount of packaging, reuse, rethink, repair, resolve, relearn, etc. but why not connect with a community that also cares about these?
Even if these can sometimes feel “too much” in our busy parents lives, there’s still simple stuff we can do that can have a positive impact, on ourselves, our kids and our communities, while helping to see the bigger picture and deeper potential transformation. Caring about ecology and learning eco-friendly skills can start at a young age, as we foster a love and respect for nature.
We will experiment sustainable living at our events (snacks without packaging, home made toys, etc.) and during our visits of local natural areas and community initiatives (gardens, nearby farms, forest trails, etc.). If you have any knowledge you’d like to share, or places you think we should go as a group, please let us know.
Nos enfants sur cette planète
Comme Re-Imagine l'a publié cette année à l'occasion de la Journée de la famille : "Élevons des enfants capables de nommer plus de plantes et d'animaux que de célébrités et de noms de marques." Comment ?
En offrant aux enfants de multiples occasions de découvrir les écosystèmes locaux et les espèces qui vivent sur cette terre, soutenus par des activités intérieures permettant d'acquérir différentes compétences et outils pour comprendre le monde dans lequel nous vivons, adaptées à leur esprit imaginatif et curieux, cela semble être une aventure qui mérite d'être tentée.
Cela peut être lié à l'apprentissage des langues de la nature : les enfants et les parents peuvent prendre plaisir à découvrir les noms et la prononciation, ainsi que des faits intéressants sur les animaux et les plantes qui nous entourent. Chaque langue a également une façon de nommer les espèces qui raconte une histoire différente à leur sujet. Par exemple, en français, le "racoon" est appelé raton-laveur, en raison de la façon dont il bouge ses pattes avant comme s'il lavait sa nourriture.
Apprendre à connaître l'écosystème est un premier pas vouloir sa préservation. La prise de conscience de l'impact de l'activité humaine sur la nature et des moyens d'apporter des changements positifs bénéficie également de la collaboration. Vous pouvez essayer de faire "vous-même", de réduire les emballages, de réutiliser, de repenser, de réparer, de résoudre, de réapprendre, etc. mais pourquoi ne pas être en contact avec une communauté qui a ça également à coeur?
Même si parfois ça peut sembler "trop" dans nos vies de parents occupés, il y a toujours des choses simples que nous pouvons faire qui peuvent avoir un impact positif, sur nous-mêmes, nos enfants et nos communautés, tout en aidant à avoir une vue d'ensemble et envisager une transformation potentielle plus profonde. L'intérêt pour l'environnement et l'acquisition de compétences écologiques peuvent commencer dès le plus jeune âge, en encourageant l'amour et le respect de la nature.
Nous expérimenterons des pratiques écologiques lors de nos événements (collations sans emballage, jouets faits maison, etc.) et lors de nos visites de zones naturelles locales et d'initiatives communautaires (jardins, fermes voisines, sentiers forestiers, etc.). Si vous avez des connaissances à partager ou des endroits où vous pensez que nous devrions aller en groupe, n'hésitez pas à nous en faire part.